Agroéquipement : un marché dynamique et inquiet
Axema a présenté le 8 novembre au Sima, les chiffres du secteur pour 2022. Si ses dirigeants s’attendent à une hausse de 7 à 10 % du chiffre d’affaires pour la fin de l’année, les perspectives à moyen terme paraissent floues.
Axema a présenté le 8 novembre au Sima, les chiffres du secteur pour 2022. Si ses dirigeants s’attendent à une hausse de 7 à 10 % du chiffre d’affaires pour la fin de l’année, les perspectives à moyen terme paraissent floues.

De l’avis de Jean-Christophe Regnier, président de la Commission économique d’Axema, " les indicateurs 2022 sont globalement positifs et le marché reste porteur. Il connaît d’ailleurs sur les sept premiers mois de l’année une croissance de 12,6 %."
Les constructeurs doivent toutefois faire face à des coûts de production plus élevés car le prix de l’acier est deux fois plus important qu’il y a deux ans et celui du gaz a été multiplié par 3,5 en un an. Les agroéquipementiers font eux-mêmes face à des difficultés d’approvisionnement en composants hydrauliques et électroniques. Ce qui retarde, en bout de chaîne, certaines livraisons aux acheteurs et grève un peu plus le budget des constructeurs. En bout de chaîne, l’acheteur potentiel voit ses délais allongés : " de huit semaines en temps normal, ils sont passés à 17 semaines en moyenne et, pour certains modèles, à 50 semaines".
Les dirigeants d’Axema se déclarent « satisfaits » des 400 millions d’euros annoncés le 7 novembre par le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau pour des projets d’investissements, notamment dans l’agroéquipement venant en appui de la transition agroécologique.