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BVD : le GDS72 impose le contrôle à l’achat

Le groupement de défense sanitaire de la Sarthe a décidé d’imposer le contrôle BVD lors des mouvements d’animaux pour accélérer l’éradication de cette maladie.

A partir du 1er septembre 2022 seuls les bovins non IPI pourront entrer dans un élevage à carte verte. C’est l’une des résolutions votées lors de l’assemblée générale du GDS 72, mardi matin au Mans. Elle marque la volonté forte du conseil d’administration d’éradiquer la BVD (diarrhée virale bovine) des troupeaux bovins sarthois. Le dépistage préventif en élevage, démarré en 2020 dans le département, avance. 564 cheptels ont aujourd’hui adopté le bouclage. Mais «pour aller au bout de la démarche», la réglementation concernant les mouvements d’animaux tarde à venir. Le GDS 72 réfléchit actuellement avec ses homologues de la région à une solution de contrôle à l’introduction. «En attendant, nous avons décidé de mettre en place ce contrôle à l’achat, avec une prise en charge de 80% des frais d’analyses, déclare le président Christian Lelièvre, cette mesure peut paraître une contrainte supplémentaire mais on ne peut pas continuer à dépenser des centaines de milliers d’euros pour assainir les élevages, tout en prenant le risque de les recontaminer». En 2021, le plan d’éradication de la BVD a coûté 262 000€. «La cotisation de 30 centimes d’€ demandée aux éleveurs ne couvre même pas le tiers de cette dépense», relève l’éleveur d’Ancinnes. Contre la BVD, mais aussi toutes les autres maladies �œ qui s’achètent” (IBR, paratuberculose, néosporose), le GDS prône la réalisation des analyses chez le vendeur.« Car même si un animal est déclaré non IPI à la naissance, mieux vaut refaire un contrôle à l’achat pour éliminer le risque de virémie transitoire», rappelle Murielle Guiard, vétérinaire du GDS72. «Et avec un billet de garantie conventionnelle, dont le formulaire est disponible sur le site internet du groupement, vous assurez la protection de votre élevage», insiste le directeur Raphaël Ralu.

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