Fourrage
Chez Michel Gautier, les vaches ont la patate
La pomme de terre entière peut représenter une solution au déficit fourrager de ce printemps. La preuve avec Michel Gautier, éleveur à Parcé-sur-Sarthe, qui trouve ce co-produit techniquement facile et intéressant nutritionnellement.



Depuis un mois et demi, en complément de l'ensilage d'herbe, Michel Gautier apporte entre cinq et six kilos de pommes de terre matin et soir à chacune de ses vaches. "La première raison est que cela me permet d'économiser du fourrage car j'ai eu un déficit cette année. Non pas à cause de la sécheresse mais de l'excès d'eau de l'année dernière. Je n'ai pas pu récolter tout le maïs que je voulais. Et je n'ai pas semé de dérobée derrière, laquelle me sert d'ensilage d'herbe. En revanche, c'est la sécheresse qui a arrêté le pâturage." Ce n'est pas la première fois que l'éleveur de 58 ans -basé à Parcé-sur-Sarthe depuis 1991 (380 000 litres/an pour Bel)-, a recours à ce co-produit pour ses soixante Normandes.