Méteil
Des nodosités prometteusesau Gaec des Vaches ensoleillées
Le Gaec des Vaches ensoleillées, à Ruillé-sur-Loir, a reçu la visite de Seenovia et d'une dizaine d'éleveurs pour un café-conseil fourrager où ont été notamment abordées les conditions de réussite d'un ensilage d'herbe à haute valeur alimentaire.
Le Gaec des Vaches ensoleillées, à Ruillé-sur-Loir, a reçu la visite de Seenovia et d'une dizaine d'éleveurs pour un café-conseil fourrager où ont été notamment abordées les conditions de réussite d'un ensilage d'herbe à haute valeur alimentaire.
![Eric Chauvin et Jérémy Despins, du Gaec des Vaches ensoleillées, à Ruillé-sur-Loir, conduisent un troupeau de 70 VL et une SAU de 200 hectares, dont 125 ha de blé, orge, colza, pois, 35 ha de maïs et 30 ha de prairies.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-04/b46864819606698686481960650786v_.jpg?itok=x07YpNXH)
![D'après Jean-Michel Naveau, conseiller Seenovia (à droite), les nodosités sont présentes et costaudes. Elles vont capter l'azote de l'air.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-04/1d55adc3960660165adc39606c465av_.jpg?itok=FwxjNVAT)
![Pauline Legeay, nouvelle conseillère nutrition et robot de traite chez Seenovia, a participé à ce café-conseil.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-04/c278c561a6066c678c561a6069a78cv_.jpg?itok=9M7zxS_s)
![Les nodosités sont présentes et costaudes, avec de beaux chapelets. Elles vont capter l'azote de l'air.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-04/4fafa4839606634bfa483960618bfav_.jpg?itok=uoP2rmAm)
Eric Chauvin et Jérémy Despins, du Gaec des Vaches ensoleillées, ont opté pour le méteil voici trois ans. "On a arrêté le ray-grass l'an dernier car c'était compliqué au printemps de faire le maïs derrière, explique Eric. En valeur, c'était également un peu décevant car cela a tendance à déconcentrer la ration. On est plutôt content du méteil pour l'instant, même s'il faut le ramasser au bon stade. On a fait 9 hectares l'an dernier, récoltés trop tardivement, fin avril, lors d'une mauvaise météo. Nous n'avions fait que 12 % en matière azotée. Pour cette année, ce sera 15 hectares. Les deux ou trois prochaines semaines seront décisives." Avril sera bien chargé car leur épandage n'a pas encore pu être effectué. "En 31 ans de métier, je n'ai pas souvenir d'une période de pluies aussi longue."