Des Saosnoises bientôt au chaud
Avoir un petit cheptel n'empêche pas d'investir dans de nouveaux bâtiments pour son bien-être. C'est le cas de Sylvain Jardin, éleveur de volailles, qui élève des Saosnoises en activité annexe.




"C'était une nécessité, les vêlages, en janvier-février, se faisaient dans un garage." La petite dizaine de Saosnoises de Sylvain Jardin disposera en novembre d'un abri flambant neuf de 350 m2. L'agriculteur de Neuvillalais, au statut d'entrepreneur individuel avec son épouse conjointe-collaboratrice, est avant tout un éleveur de volailles avec un bâtiment de 6000 pondeuses pour Loué. Mais en se dotant de ses premières génisses en 2023, il a comblé en quelque sorte un rattrapage affectif. "Je devais m'installer en bovins lait mais cela ne s'est pas fait. Il y a deux ans, j'ai voulu acheter des broutards mais, en bio, il n'y en avait pas. J'ai donc choisi des Saosnoises. Egalement pour sa viande plus fine et son calme." Une viande qu'il propose en vente à la ferme de Bel Air.