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Égalim
Égalim, c'est maintenant !

Une convention a été signée entre l'Agence régionale de santé des Pays de Loire, la délégation régionale de la Fédération hospitalière de France et la préfecture de région pour avancer dans l'application d'EGalim.

Une convention entre la préfecture, l'ARS et la Fédération hospitalière va permettre d'avancer vers une meilleure application d'Égalim.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Dans la restauration collective, les objectifs d'EGalim ne sont pas atteints, à savoir 50% d'approvisionnement en produits de qualité et durables dont 20% de produits bio. En Sarthe, la moyenne d'approvisionnement atteint 12%, autant dire qu'il y a encore du pain sur la planche ! Le préfet de région, Fabrice Rigoulet-Roze, a donc organisé une réunion avec plusieurs acteurs dont les établissements possèdent de la restauration collective, et les préfets des départements. Leur mission : " se mobiliser pour travailler à mieux remplir les objectifs d'EGalim. On a besoin de travailler en commun sur ce sujet ", a expliqué le préfet. 

Une première convention en milieu médical

Le premier acte de cette " mobilisation générale " est revenu au milieu médical et socio-médical. Vendredi, les représentants de l'Agence régionale de santé (ARS), de la Délégation régionale de la Fédération hospitalière de France et la Préfecture de région ont signé une convention. " Pour nos patients des hôpitaux ou résidents d'Ehpad, le repas est un soin. Nous allons augmenter notre part de nos achats répondant aux objectifs EGalim. Notre premier engagement est d'inscrire tous nos établissements sur la plateforme macantine. Nous allons travailler avec la Draaf pour mieux connaître les agriculteurs locaux et aussi mieux nous faire connaître d'eux. Nous devons diffuser nos bonnes pratiques entre nous et parfois, ce n'est pas toujours qu'une question d'argent ", a souligné Cécile Jaglin-Grimonpez, déléguée régionale de la Fédération hospitalière de France.

Cependant, l'ARS va signer un chèque de 3 millions d'euros afin de permettre de " faire travailler ensemble tous les acteurs pour fournir des repas, même si dans nos établissements, nous avons nos propres contraintes. Nous sommes déterminés, c'est un enjeu de service public ", a complété Jérôme Jumel, directeur de l'ARS.

Si toutes les solutions ne sont pas forcément duplicables partout et selon les établissements publics, il n'empêche que c'est un " plus " de les connaître pour s'en inspirer. Il faut donc que ça se sache ! Et pour cela, il existe des outils tels que la plateforme macantine. Cette fois, le préfet de région incite chaque site de restauration scolaire à renseigner cette plateforme qui permettra aussi de mettre à jour les données sur les avancées vers EGalim. Par ailleurs, un chargé de mission sera recruté à la Draaf pour animer une plateforme " à bonnes idées " et aider les collectivités dans leurs démarches.

Tarification sociale dans les communes rurales

" Il faut partager des informations. Aujourd'hui, la tarification sociale dans les cantines scolaires de communes rurales permet d'offrir des repas à 1 euro et l'État compense par 3 euros par repas et par enfant. Et si EGalim est respecté, on passe à 4 euros. Mais en Pays de Loire, sur les 1 170 communes éligibles au dispositif, seulement 173 en bénéficient. 85% n'y recourent pas. On voit bien qu'il y a un travail en proximité à réaliser ", pose Fabrice Rigoulet-Roze. Lydie Bernard, vice-président de la Région chargée de l'agriculture, se veut optimiste : " L'idée est de se dire qu'ensemble on peut y aller et s'encourager mutuellement pour trouver des leviers d'action. Il est important d'enclencher un mouvement car le monde agricole en a besoin ". 

Et pas question de se cacher derrière les autres ! Parmi ses intentions, le préfet veut aussi remplir les objectifs d'EGalim dans les restaurants inter-administratifs de son champ de compétences.

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