"A la boussole
et au compas !"
et au compas !"
L'année de ses 35 ans de présence à AS Cefiga, Nadine Andreau prépare quelque chose d'unique : le Trek'In Gazelles, une course d'orientation, du 9 au 14 novembre au Maroc.



Qui êtes-vous Nadine Andreau, à part être... trekkeuse ?
J'ai fait mes études à l'université du Mans. Mais ayant été militaire, mon papa, originaire du sud de la Sarthe, nous a fait beaucoup voyager : Saint-Pierre et Miquelon, les Antilles...
Et déjà le désert ?
Non, mais ces périples m'ont sans doute apporté une ouverture d'esprit et de la curiosité. Etant jeune, j'ai beaucoup bougé, avant de rencontrer un Sarthois et de me poser dans la Sarthe.
Vous faites de la marche sportive depuis longtemps ?
Depuis le Covid, lorsque les piscines ont fermé car j'ai longtemps nagé et plongé. Je marche souvent dans la forêt de Perseigne. Il y a beaucoup de choses à découvrir en dehors des sentiers existants. Sinon, je fais des randos en montagne ou en Bretagne, où mes parents habitent.
Pourquoi l'association et L'Aventure YaNoNa ?
YaNoNa, c'est le début des prénoms des trois femmes de notre équipe : Yannick, Nora et Nadine. C'est la marche qui nous a réunies sur une sortie organisée l'an passé dans le Perche. On a commencé par un trek entre l'Orne et Le Mont-Saint-Michel, soit 107 kilomètres sur quatre jours. Et pour ses 60 ans, Yannick a proposé l'idée du Trek'In Gazelles, un événement qui existe depuis cinq ans.
Quel est le principe ?
C'est une course d'orientation solidaire durant laquelle un don est versé au Secours Populaire à chaque balise trouvée. Les gagnantes, parmi les 150 équipes, seront celles qui auront fait le moins de kilomètres. L'événement dure quatre jours. Chaque jour, nous avons quatre check-points à passer, sous peine de se voir retirer des points. Et entre chaque point de contrôle, nous avons des balises à dénicher.
Allez-vous faire des simulations de course ?
Non, mais nous avons un stage de navigation sans GPS à faire à Avignon en octobre. On sera à la boussole et au compas de visée ! Des cartes nous seront remises pour tracer nos itinéraires. Il faut donc un bon sens de l'orientation pour ne pas peiner physiquement. Car en novembre, il fera quand même trente degrés en journée, forcément sans ombre.
Où en êtes-vous dans le sponsoring (l'entretien a été réalisé le 20 mai) ?
70 % du financement a été trouvé. Il faut 10 000 euros en tout. Le but est de le boucler intégralement et d'aller plus loin car nous souhaitons apporter le surplus à La Ligue contre le cancer. AS Cefiga est l'un de nos sponsors principaux et je le remercie aussi pour sa communication sur l'événement, notamment lors de la Foire du Mans. Tout le monde peut aussi faire un don sur Helloasso ou acheter mugs, casquettes et d'autres goodies, ou participer à l'une de mes randonnées solidaires sur Perseigne.
Comptez-vous vous faire aider par des chameaux ?
Non (rires). Mais on espère avoir une réserve d'eau comme les chameaux ! Il faut imaginer une vingtaine de kilomètres par jour et dans le sable...
A part le manque d'eau, quels sont les autres dangers ?
A part se faire enlever par un Touareg ! (rires) Les scorpions. Nous aurons des anti-venins dans notre trousse !
Pourra-t-on vous suivre en live ?
Oui sur le site, nous serons l'équipe 60 dans le "media live". Des messages d'encouragement pourront être envoyés. Ce sera la seule façon car nous n'aurons pas de téléphone pendant quatre jours !