Maïs grain humide
Les Coutard adeptes du boudinage
Le stockage en boudins du maïs grain humide s'avère une solution simple et peu coûteuse. Exemple au Gaec du Marronnier à Chemiré-le-Gaudin avec l'intervention de l'entreprise spécialisée ornaise Dehail.



" Depuis une douzaine d'années, nous stockons chaque année du mais grain humide, souligne Jean-Michel Coutard, éleveur de 65 laitières et 50 allaitantes charolaises à Chemiré-le-Gaudin avec son frère cadet Pascal. Auparavant, nous enrobions du maïs avec de l'ammoniac. La principale motivation de notre changement de stratégie était d'économiser les frais de séchage. Et puis, nos maïs étaient pauvres en grain. Or, nous voulions gagner en énergie." Et la "farine" n'occasionne pas de coûts trop élevés - 37 euros du mètre, entre 1 000 et 1 200 euros par an - soit l'équivalent des frais de séchage. "Et le stockage en boudins est à même le sol. Il n'y a pas d'investissement à faire en supplément pour le stockage. Le seul inconvénient est la reprise, on est à la pelle tous les matins. Cela évite d'aller à la salle de musculation", sourit l'éleveur de 49 ans.