Politiques et agriculteurs au diapason du bien-être animal
Le préfet et les professionnels de la filière volaille à chair se sont rendus dans l'élevage de Sébastien Tronchet à Chérancé le 13 novembre.


C'est un vrai coup de gueule qu'a poussé Gilles Huttepain, directeur du pôle amont de LDC le 13 novembre dans l'exploitation de Sébastien Tronchet, éleveur de volailles à chair. La méconnaissance du grand public des réelles conditions d'élevage de la volaille française a motivé l'industriel à organiser en compagnie du préfet cette rencontre entre agriculteurs et médias. Photos et chiffres-clés à l'appui, Gilles Huttepain prétend démonter un à un les arguments des welfaristes et conclut sa présentation par la question de l'avenir agricole que souhaite la société française.
«To be or not to be, that is not the question»
Ce n'est pas un hasard si le préfet a ouvert son discours argumentaire sur les célèbres mots de Shakespeare. La question de l'élevage posée aujourd'hui à Charencé n'était pas celle de la raison d'être des élevages mais celle, plus pratique et moins philosophique, des conditions d'élevages. Après avoir constaté que «les poulets ne sont pas spécialement malheureux chez M. Tronchet», il s'est dit frappé par «l'attachement de l'éleveur envers ses animaux.» Dans un contexte dit d'agribashing, le préfet a réitéré son soutien aux agriculteurs contre les intrusions dans les élevages.