Charge de travail
"Sur le qui-vive mais plaisant"
A cause du volume de travail qu'elle nécessite, l'irrigation est un métier à part entière sur une exploitation. Témoignage de Matthieu Riauté, associé avec ses parents au Gaec de Courbetons à Parcé-sur-Sarthe.

Combien d'hectares irriguez-vous ?
90 hectares, en maïs, blé et prairies. Peu après son installation en 1998, mon père Patrice a enterré les réseaux et acheté un enrouleur neuf. Les sections datent donc de 2000 et les plus récentes de 2022.
Quel est votre matériel aujourd'hui et sur combien de kilomètres s'étend votre réseau ?
Nous avons trois enrouleurs, deux pompes mais pas de pivots, pas de rampes. Sur nos trois sites, les réseaux sont communicants avec des jeux de vannes, sur environ cinq kilomètres et enfouis à environ quatre-vingt dix centimètres.
Sur quelle période s'étend l'irrigation ?
De fin avril à fin août. Cela commence doucement avec le blé, des ray-grass ou des prairies. Puis plus fortement avec le maïs, et cette année, du sorgho fourrager après le blé. Ce sont des mois intenses, en non-stop. Le plus long passage d'irrigation fait dix-huit heures.