Couverts végétaux
" Un seul couvert sur cinq ans "
Lors d'une demi-journée technique organisée par le Civam AD 72, Philippe Pastoureau (éleveur Loué et céréalier à Tassé) a mis en avant l'effet de la couverture végétale sur la qualité de ses sols, résultat d'une expérience commencée il y a presque vingt ans.




Parcours
"Nous avons 85 hectares de cultures et je partage le matériel de semis avec mes quatre voisins. Cette Cuma rassemble 500 hectares autour de la rivière du Deux Fonds où se situe le captage d'eau. A la fin des années 90, nous avons pris conscience des écosystèmes et avons arrêté le labour. C'était aussi, soyons clairs, pour des raisons économiques. Mais ce que nous économisons en frais de mécanisation, on le dépensait dans les anti-limaces ou dans le glyphosate. Nous n'étions donc pas cohérents. Au début des années 2000, nous avons donc commencé les couverts végétaux classiques : phacélie, seigle... Mais cela transformait l'azote en matière sèche, ce n'était pas de l'azote que l'on recycle. Il fallait donc ajouter de l'azote minéral dans la culture qui suivait. Puis en 2005, on a intégré beaucoup de légumineuses dans les couverts végétaux."
Intérêt de la légumineuse