Ouverture chasse
Damien Herpin est devenu chasseur à 46 ans par nécessité
Ils étaient 2,5 millions en 1975. Le nombre de chasseurs français a aujourd'hui chuté à 500 000. A Challes, Damien Herpin fait partie de ceux-là depuis l'an passé. Par nécessité, dans une exploitation cerclée de bois et donc de cochons sauvages.




Damien Herpin nous dirige d'emblée vers son ordinateur, sur lequel apparaît la cartographie aérienne des lieux : des bois privés à perte de vue et au milieu des sapins, chênes et autres châtaigniers, niché dans une clairière, le Gaec Belherbage qu'il dirige avec son épouse Jennifer. "On a aussi comme voisin un maraîcher producteur de poireaux, mais chez lui les sangliers passent leur chemin..." Côté protection, l'éleveur laitier (110 VL) n'a pas lésiné sur les moyens : quasiment tout le pourtour de l'exploitation est grillagé ou clôturé électriquement. "Au printemps, si je ne remets pas en route ou n'entretiens pas les installations, je ne peux pas semer de maïs. Je passe plus de temps à refaire les douze kilomètres de clôtures à gibier que les clôtures à vaches." Dissuasif mais pas chirurgical. "Etant irrigant, mi-août, l'herbe a bien poussé et il faudrait passer la débroussailleuse près des bords.