Cultures
De la féverole pour l'aliment
Chez Olivier Patoureau, la féverole d'hiver est entrée fin octobre dans l'assolement. Mal payée, elle sera uniquement au menu des vaches, tout en étant une excellente rotation en termes d'azote.
Dans un contexte mouvant en permanence, Olivier Patoureau, lui, garde toute sa sérénité, fidèle à ses lignes de conduite depuis trente ans : le non-labour en premier lieu, les couverts (notamment la moutarde, déjà implantée au milieu des années 90) mais aussi la réduction des charges, un passage obligé pour demeurer compétitif. En recherche d'autonomie protéique, Olivier Patoureau, basé à Fercé-sur-Sarthe est un aficionado de la légumineuse depuis six ans, sur huit à dix hectares. "Le cycle maïs-blé-orge a ses limites et la féverole est agréable à travailler." L'éleveur en voit ensuite les avantages quand il observe les taux produits par sa cinquantaine de Prim'Hostein : 50 % en matières grasses. "Quasiment du lait de Jersiaise."