Assurance
Excès d'eau : constater les dégâts pour se faire indemniser
Près de Sablé-sur-Sarthe, Florent Berdin a subi des dégâts sur cultures suite à l'excès d'eau hivernal. Des experts mandatés par son assureur, Abeille, chez qui il souscrit un contrat aléas climatiques, ont tranché : il devra retourner 3,5 ha de colza.
![Dans une parcelle de 8 ha, les experts Abeille diagnostiquent l'état du blé semé par Florent Berdin. De g. à dr. Julien Bernaud, inspecteur agricole chez Abeille, Florent Berdin, Hervé Hardouin et Joseph Beaudoux, experts mandatés par Abeille.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-05/a6cac7fd1a266bacac7fd1a26aecacv_.jpg?itok=AHMBjnT_)
![Sur les 3 ha de colza semés à Auvers-le-Hamon, il ne reste que le tour de champ en bon état.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-05/1fe8e94e1a266f2f8e94e1a26d6f8ev_.jpg?itok=Hcl_bI9t)
![Dans le blé semé fin novembre, de l'eau a stagné dans un rond en fond de parcelle.](https://medias.reussir.fr/agri72/styles/normal_size/azblob/2024-05/1b47527e1a2660f47527e1a26e2575v_.jpg?itok=PX79FLYr)
À Asnières-sur-Vègre, Florent Berdin conduit 3 poulaillers de Loué et 1120 places de canards gavage, avec 52 ha de cultures, dont 16 ha de maïs grain irrigué. Assuré aléas climatiques, il a fait appel la semaine dernière à son assureur Abeille pour faire constater des dégâts dus à l'excès d'eau de cet hiver, sur deux parcelles implantées en colza et en blé. L'enjeu du passage des experts était pour lui de décider ou non de casser les cultures pour implanter, à la place, une variété de printemps.