Abeilles : vigilance accrue face aux parasites
Le changement climatique expose les abeilles à un parasitisme croissant. Les apiculteurs doivent adapter leurs méthodes pour garantir l’état sanitaire des ruches.
Le changement climatique expose les abeilles à un parasitisme croissant. Les apiculteurs doivent adapter leurs méthodes pour garantir l’état sanitaire des ruches.
Même si la récolte de miel ce printemps a été «petite» en Sarthe, l’année 2022 s’annonce meilleure que 2021. «Du moins, nous l’espérons, déclare Catherine Trouillet, car l’an passé la récolte a été déplorable». La faute à la météo avec des conditions défavorables à la fois, à l’efficacité des traitements sanitaires, mais aussi à l’alimentation des ruches. «Nous avons eu deux alertes à la famine en 2021 et avons dû nourrir les abeilles au sucre, rappelle la présidente de la section apicole du GDS72, nous estimons avoir perdu entre 20 et 30% des colonies».
Varroa : ennemi numéro 1
Le changement climatique, qui expose les abeilles à un parasitisme croissant, impose à l’apiculteur d’adapter ses méthodes. «L’apiculture de grand-papa n’est plus possible, souligne Catherine Trouillet, l'apiculteur est un éleveur qui doit avoir des pratiques raisonnées et raisonnables». L’ennemi principal à combattre reste le Varroa. «Mais il devient de plus en plus résistant, reconnaît-elle, nous devons donc multiplier les techniques pour lutter contre sa propagation. Outre les traitements médicamenteux, nous testons des moyens zootechniques tels que l’encagement des reines ou encore le piégeage du Varroa dans les couvains de mâles». Le frêlon asiatique arrive en deuxième position des prédateurs des abeilles. La section organise la lutte active contre ce parasite, conformément à la directive nationale de piégeage et de destruction. Et informe ses adhérents en temps réel des anomalies relevées dans certains secteurs.