Moissons
L'heure du bilan
S'il n'y a jamais de vérité absolue quand on parle de rendement, on retiendra de la moisson 2023 les bons (voire excellents) rendements en orge et dans une moindre mesure, en blé. Il n'en fallait pas moins pour compenser la hausse des intrants. Et si on ajoute à cela des maïs prometteurs, cela devrait faire passer la pilule des colzas en moyenne plutôt décevants.
S'il n'y a jamais de vérité absolue quand on parle de rendement, on retiendra de la moisson 2023 les bons (voire excellents) rendements en orge et dans une moindre mesure, en blé. Il n'en fallait pas moins pour compenser la hausse des intrants. Et si on ajoute à cela des maïs prometteurs, cela devrait faire passer la pilule des colzas en moyenne plutôt décevants.
Dans le Sud-Sarthe, contrairement au colza, Agrial n'a pas été déçu par l'orge et le blé. Si certaines parcelles sableuses n'ont pas donné les rendements espérés et ont dû se contenter de 50 quintaux, les meilleurs pics enregistrés ont tourné autour de 100 quintaux/hectare. Même chiffres collectés chez CAPL sur des terres profondes du Sud-Est du côté de Mayet et Marçon (taux de protéine jusqu'à 11,5). "Sur les terres avec des réserves utiles moindres, on a tourné plutôt à 70, précise Emmanuel Pitault, responsable de zone sur le Sud-Sarthe pour la CAPL. C'est une année tout à fait correcte." Dans cette coopérative des Pays de Loire, l'orge a affiché une moyenne de 90 q/ha, aux antipodes du colza qui affiche une moyenne d'à peine 25 quintaux sur certains secteurs.